Interview : Jonny Evans

Dans l’entraînement en lui-même ? C’est toujours sympa de faire un petit match, parce qu’ils sont toujours très disputés et ça permet de jouer dans des espaces réduits. On y voit des buts sublimes ! C’est peut-être ça, la meilleure partie.

Qui marque les plus beaux buts à l’entraînement ?
En fait, je crois que c’est Giggsy [Ryan Giggs] qui a inscrit le plus beau but jamais marqué à l’entraînement. Au moment de tirer, il a regardé comme s’il allait croiser sa frappe, mais il l’a collé au premier poteau. Sauf que c’était un exercice à 30 ou 40 mètres du but, et qu’il y avait des défenseurs… Ça résume tout son talent.

Parle-nous du meilleur but que tu as marqué à l’entraînement…
Je me souviens que pour mon premier entraînement avec l’équipe pro, j’en ai marqué un du pied gauche en pleine lucarne droite. Je n’en ai plus marqué depuis ! [rires]

Qui est le plus acharné à l’entraînement ?
Je crois que tout le monde joue pour gagner. Avant, c’était Giggsy. Aujourd’hui, c’est plus difficile à dire, mais Giggsy était toujours celui qui se mettait dans des colères noires.

Quels coéquipiers choisirais-tu dans ton équipe de 5 contre 5 idéale ?
Je ferais une équipe ultra offensive, avec deux attaquants : Wayne Rooney et Robin van Persie. Adnan Januzaj, parce qu’il possède un talent incroyable, et Juan Mata.

Tu travailles quelque chose de spécial en ce moment, à la salle de gym ?
On bosse toujours là-bas, sur la puissance et l’explosivité. On se concentre surtout sur ça, en essayant d’ajouter de la vitesse à notre jeu.

Est-ce qu’il y a une technologie ou des statistiques que tu aimes utiliser ?
Ce qu’il y a de bien avec les stats, c’est qu’on obtient un feedback immédiat, après chaque entraînement. On voit le nombre de kilomètres, la vitesse, la taille, la distance… C’est bon de savoir jusqu’où tu as poussé, combien d’efforts tu as dû produire pour y arriver. Il faut être conscient de ce que tu as demandé à ton corps, et lever le pied le lendemain si tu ne penses pas pouvoir faire une nouvelle séance à fond, surtout à l’approche d’un match. Tu peux apprendre à gérer ton corps, comme on obtient les stats après chaque séance.

Est-ce qu’il y a des hommes de l’ombre qui méritent d’être salués au Complexe d’entraînement Aon ?
Les deux responsables de l’équipement. Avant, Albert [Morgan] voyageait avec l’équipe, mais il y a eu du changement la saison dernière. Alec Wylie et Ian Buckingham y vont un jour avant tout le monde et reviennent après nous. Ils sont deux, mais ça doit être un travail assez solitaire : ils ne restent pas au même hôtel que nous, car ils doivent être à côté du stade. Ils font du bon boulot et on apprécie tout ce qu’ils font pour nous.