Après avoir surmonté St Etienne au premier tour de la Coupe des vainqueurs de coupe 1977/78, United fût ensuite confronté à une équipe de Porto bourrée de talents...


Le contexte : United prît une raclée au match aller au Portugal, l'attaquant brésilien Duda inspira les hôtes d'une victoire 4-0. L'anéantissement des Red Devils laissa peu d'espoir pour le match retour à Old Trafford, mais le manager Tommy Docherty encouragea simplement ses gars, en leur demandant de laisser toute prudence de côté devant une impressionnante foule très optimiste de 51’381.

L'occasion : Les Reds surmontèrent les pièges, et prirent l’avantage en huit minutes par Steve Coppell, qui fît une performance magnifique durant toute la soirée. Bien que l'ailier de Porto, Arsenio Seninho, égalisa dans une action solitaire à la 30ème minute, un but contre son camp de Murça et un but de l’attaquant Jimmy Nicholl donnèrent aux Reds un avance de 3-1 à la pause. Coppell frappa de nouveau après la pause pour prolonger l’espoir de United, et les Reds continuèrent à appliquer un pressing non-stop tout au long de la période. Malheureusement, Seninho anéantit tout espoir à la 84ème minute après une autre course solitaire en contre-attaque. Il restait encore du temps pour Stuart Pearson pour forcer Murça à inscrire un autre but contre son camp, mais en fin de compte, United s’inclina sur le score de 5-6 sur l’ensemble des deux matchs.

Les conséquences : L’héroïsme de United fût ovationné, mais les Reds avaient laissé trop de lacunes défensives, qui permirent au bouillant Seninho d’y mettre le feu. Pearson ne pouvait que se lamenter : "Si nous n'avions pas donné ces deux buts stupides en contre, en deuxième période, ce match aurait été salué comme l'un des grands retournements de situation de tous les temps."

Ce glorieux échec
"Les cœurs battants, la détermination sans faille et le pressing non-stop ne furent pas suffisamment, la nuit dernière, pour sauver le magnifique Manchester United de l’élimination en Coupe des vainqueurs de coupe. Mais ce fût certainement l'échec le plus glorieux depuis la "Charge of the Light Brigade" (‘la charge de la brigade légère’). Si sauvage était le martèlement auquel ils soumirent les portugais, pris de panique, qu'il n’y aurait pas pu avoir un homme parmi les joueurs de Porto qui n'admettraient, s'il était honnête, que pour une équipe visiteuse, ils l’avaient vraiment échappé belle." - Ronald Crowther, Daily Mail, 2 novembre 1977

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