United pourra t-il rivaliser sur le marché des transferts?

Les Glazers, propriétaires de United, avaient espéré engranger 600 millions de livres grâce à l'introduction en bourse du club au moment où la celle de Singapour avait autorisé le lancement de la vente de 30% des actions de la famille en août dernier.


Mais l'introduction en bourse a été repoussée d'un mois en raison des conditions défavorables du marché suscitées par la crise financière dans la Zone Euro. L'autre point noir est également le manque d'investisseurs majeurs.

Le plan de mise en bourse, conçu pour réduire considérablement la dette de 439 millions de livres de United et des intérêts de payement s'élevant à 45 millions de livres, reste en place. Mais des sources proches du dossier concèdent que le début de l'automne apparaît comme la première fenêtre la plus favorable pour lancer cette introduction.

La Bourse de Singapour générant peu d'activités jusqu'ici cette année, des rumeurs courent en Extrême Orient d'une introduction en bourse possible sur le marché de Hong Kong, beaucoup plus solide.

United devrait faire une tournée de pré-saison en Extrême Orient fin juillet, mais une mise en bourse à ce moment là est peu probable en raison du marché financier traditionnellement peu actif durant l'été. La tournée pourrait cependant être utilisée comme un générateur de publicité pour un lancement à l'automne.

Cependant, une incapacité à placer les actions en bourse avant l'automne empêcherait les Glazers de générer de nouveaux fonds avec lesquels augmenter le budget de transfert de Sir Alex Ferguson.

La réduction ou l'effacement de la dette de United boosterait sa capacité à rivaliser avec Manchester City sur le marché des transferts, ce dernier étant financé par le Sheikh d'Abu Dhabi Mansour bin Zayed al Nahyan.

Alors que United a été très clair sur le fait qu'ils restaient soumis à un exercice financier sensible en terme de salaires de joueurs et d'indemnités de transfert, l'émergence de City et le pouvoir d'achat de clubs comme le Real Madrid, Barcelone ou encore le PSG, propriété des Qataris, ont laissé le club d'Old Trafford face au défi de rivaliser sur le marché tandis que la dette et les paiements d'intérêts subsistent.

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