Interview : Antonio Valencia

La jeunesse d'Antonio Valencia dans un minuscule village équatorien n'aurait pas pu être plus différente que la vie qu'il mène aujourd'hui. Nous avons rencontré l'excellent ailier au centre d'entraînement de Carrington pour y discuter de son incroyable voyage jusqu'à Manchester...


Quel souvenir gardes-tu de ton arrivée en Angleterre ?
C'était incroyable. Quand je suis arrivé, il était dans les sept heures du soir et il faisait extrêmement froid. Je me suis demandé ce que je faisais là. Ce n'était pas pour moi ! Mais je m'y suis habitué maintenant.

Cela a dû te changer.
Oui, c'était complètement différent de ce que je connaissais. Je viens d'un village où il fait très chaud. Alors arriver à Manchester où il fait très froid, c'était un grand choc pour moi. Heureusement, tout s'est bien passé par la suite.

Tu viens d'un petit village situé dans une forêt tropicale. Qu'est-ce que cela fait de vivre dans une grande ville ?
C'était un changement radical. Je suis fier de dire que je viens de l'est de l'Équateur, d'un village très tranquille, à la campagne. Tout le monde se connaît. Alors c'est vraiment différent d'aller dans une ville aussi grande que Manchester, une ville de football. Dieu merci, je me suis bien adapté et c'est bien là le principal.

Qu'est-ce que tu préfères à Manchester ?
J'aime quand United joue et que je peux retourner tranquillement chez moi !

Tu es devenu papa depuis ton arrivée à United. Cela t'a-t-il changé en tant que personne et si oui, comment ?
Ma vie a complètement changé. Je suis entièrement dévoué à ma fille, à ma famille. Tout ce que je fais, je le fais pour elle, pour qu'elle ne manque de rien.

Parle-nous de l'endroit où tu as grandi en Équateur et de ton enfance…
Même si on avait une vie modeste, on ne manquait de rien. J'ai eu une enfance normale. Mon père travaillait très dur et était dévoué à ses sept enfants. Ma ville est très petite, on se connaît tous. C'est vraiment très petit et tout tourne autour du travail dans les champs et le pétrole.

Tu as cinq frères et une s½ur. Comment cela se passait-il dans une famille si nombreuse ?
C'était sympa parce que quand on organisait une fête, on n'avait pas besoin d'inviter des amis car nous avions une grande famille ! Le meilleur moment, c'était quand on était tous à la maison, qu'on se réunissait et qu'on parlait à notre père et à notre mère. On était une famille très soudée.

Es-tu toujours proche de ta famille ? Vivent-ils toujours en Équateur ?
Oui. Mes frères ont fondé leur famille et ont leur vie là-bas maintenant. Moi je suis ici, et eux en Équateur. Je pense qu'on s'est tous fait notre vie.

Pour finir, quelle est la journée normale dans la vie d'Antonio Valencia ?
Je me lève à 8h30 et je viens ici à Carrington pour m'entraîner. J'essaie d'aller chercher ma fille à 15 heures. Ensuite on sort et on essaie de manger un bout avant de rentrer à la maison. Avant, j'étudiais mais plus trop maintenant. Je passe du temps avec famille, avec ma femme. Ce sont les moments que je préfère.

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