Valencia ressemble plus à Coppell

Antonio Valencia va prouver qu'il sera plus un Coppell qu'un Ronaldo...


L'ailier équatorien de Manchester United avait la tâche peu enviable d'être le seul transfert majeur de Sir Alex Ferguson durant cet été, qui a vu Ronaldo partir pour un montant record de 80M£.

Valencia a coûté 64M£ de moins lorsqu'il est arrivé de Wigan, mais par rapport à son prix, la question était de savoir s'il pourrait remplir le poste vacant de l'aile droite ?

Personne ne souhaitait un autre joueur de l'année ou un autre futur vainqueur du ballon d'or, et les comparaisons avec Ronaldo étaient de toute façon trop incorrectes et ont été rapidement abandonnées par une grande majorité de gens.

Cependant, Valencia doit encore gagner le cœur des fans d'Old Trafford et même s'il n'est pas le nouveau Cristiano, il est le nouveau joueur capable de tenir l'aile droite.

L'adaptation du joueur de 24 ans a été relativement lente mais avec quatre buts lors de ses sept derniers matchs, le modeste sud-américain commence à convaincre le staff des Red Devils.

Ceux qui voient avec qui Valencia à le plus de point commun sont ceux d’une cinquantaine d’année, qui ont traversé le pays et enflammé Old Trafford au milieu des années 70 portant les tenus de "Butcher" (boucher), qui ont joué à l'époque sous les ordres de l’intrépide Tommy Docherty (le coach de l’époque).

Parmi ces jeunes intrépides du Doc (surnom de Docherty) se trouvait Steve Coppell.

Il n’y avait rien d’éclatant d’avoir un diplômé de l’université de Liverpool mais il savait se défaire des défenseurs et était d’une grande aide aux joueurs comme Lou Macari, Jimmy Greenhoff et Stuart Pearson.

Valencia se métamorphose en un Steve Coppell moderne alors qu’il s’installe lentement mais sûrement comme un nouveau pilier de l’équipe.

"Vous saviez avec Steve Coppell que vous alliez en avoir," a déclaré Lou Macari au M.E.N. Sport.

"Quand Steve avait le ballon, vous saviez qu’il allait vous faire une superbe passe du long de la ligne de touche et que cela permettrait aux attaquants et au milieux de terrain de finir le boulot, depuis la surface de réparation."

"Pour quelqu’un comme moi, c'était génial de savoir que vous pouviez courir tout en sachant que 9 fois sur 10, Steve parviendrait à centrer devant le but et donc qu’il y aurait une opportunité de marquer."

"Je pense que cela est pareil avec Valencia maintenant et il semble qu’il y a encore beaucoup à attendre de lui. C’est un garçon puissant et il ne arrête pas et déborder son défenseur et de délivrer de bons centres."

"Le fait qu'il marque aussi des buts indique qu'il devient maintenant de plus en plus confiant."


Valencia a signé pour les Red Devils en provenance du club de Wigan en juin, quatre jours après le départ annoncé de Ronaldo.

"La venue de Valencia était totalement différente de celle de son arrivée à Wigan, tout comme la signature de Steve Coppell pour United dans les années 70", ajouta Macari.

"Il n'avait rien à perdre lorsqu'il est venu en Angleterre, quittant Villarreal pour Wigan. Ces compétences étaient méconnues et il était initialement en prêt. Il n'y avait aucune attente particulière et aucune valeur financière définie."

"Donc tout ce qu’il avait apporté n’était que bonus pour les fans. Cela avait aussi été le cas avec Steve quand Docherty l'avait acheté à Tranmere Rovers pour la somme de 60’000£."

"Il n'y avait aucune grande pression sur Steve et il était juste entré, avait joué son jeu et les supporters étaient enchantés. Ils n'avaient aucune idée préconçue sur son jeu. Donc il avait apporté un bol d'air frais."

"C’est pareil avec Gabriel Obertan cette saison. Il est venu pour presque rien et sans aucune attente particulière."

"Il a fait quelques belles choses dernièrement et tout le monde a été impressionné. Cependant, cela n'aurait pas été pareil si vous aviez mis un montant de 16M£ affiché sur sa tête comme Antonio. Alors il est beaucoup plus difficile de se faire une idée."

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