Darren Fletcher estime que pour un jeune, un match joué pour Manchester United vaut bien 10 rencontres disputé ailleurs.


Sir Alex a renouvelé sa confiance pour ses jeunes pousses lors de la victoire face à Tottenham en Carling Cup mardi soir (2-0), ceux-ci lui ont donné raison. Certains d'entre eux pourrait être tentés de partir afin d'obtenir plus de temps de jeu dans un autre club, mais Fletcher pense qu'ils apprendront bien plus en restant où ils sont.

"Un match en équipe première pour Manchester United, c'est l'équivalent de 10 ou 20 autre part. C'est vraiment énorme", admet le capitaine de la sélection écossaise. "C'est vraiment dans un autre monde. C'est ce qu'on nous a toujours dit à l'époque où je jouais dans les équipes de jeunes, et je sais maintenant par expérience que c'est vrai."

"Plus ces gars-là vont jouer de matchs, notamment les grosses rencontres, plus ils apprendront. Ils ont besoin de jouer. Ils font partie intégrante de l'équipe et on aura certainement besoin d'eux tôt au tard dans la saison, c'est là qu'on sentira les conséquences des matchs qu'ils auront joués auparavant."


C'est un point de vue que partage Ferguson, qui a été particulièrement irrité par les salves de critiques reçues par ses joueurs la semaine dernière. A la première occasion, il en a profité pour contre-attaquer.

"Les gars ont besoin de challenges, et je pense qu'ils ont relevé celui-ci", a répliqué Fergie. "Ils ne méritent pas ce genre de critiques. Dans quelques années, ces mêmes personnes viendront les supplier de leur accorder une interview, vous verrez. C'est tellement hypocrite."

"Quelle est la différence entre ça et ce qu'Alan Hansen a dit devant des millions de personnes? Il y en a un qui s'est fait déchirer, et ce gars s'en tire sans rien. Fantastique. Dans quel monde vit-on..."

"Je n'ai pas besoin de motiver les joueurs après ce qui a été dit. Le futur est tout tracé. Mais on ne peut pas attendre d'eux de montrer une expérience qu'ils n'ont pas, comme on l'a vu dans le dernier tiers du terrain la semaine dernière. Ils étaient anxieux. Ils se sont créés de bonnes occasions et se sont précipités dans la finition, mais ce n'est pas comme si c'était le plus grand crime du monde."

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