Le 28 septembre 2004, Wayne Rooney fut aligné pour la première fois avec le club, et donna le ton de ce qu’allait être sa carrière avec les Reds. Une carrière qui continue d'être éblouissante...


Le contexte : Toujours adolescent, avec une étiquette indiquant 28M£, Wayne Rooney allait faire ses débuts avec United (il avait été indisponible durant 96 jours pour une fracture du pied) ainsi que sa première apparition en Champions League contre Fenerbahce. Les espoirs d’avant-match étaient élevés sur le dernier trésor de la nation, mais l'entraîneur du club Turc, Christoph Daum, resta insensible devant la possibilité d'affronter un joueur annoncé par Sir Alex Ferguson comme "le joueur anglais le plus excitant depuis 30 ans". L'allemand avait déclaré lors de sa conférence de presse : "Si Rooney joue, nous sommes totalement prêts." Finalement, personne ne l'était.

L'occasion : Pendant 90 minutes extraordinaires, Rooney monopolisa le devant de la scène pour ses débuts, rivalisant avec tous ceux qui se dressèrent devant lui à Old Trafford. Ce qu’il faisait avec la balle et sa corpulence dans la possession avaient déjà fait rugir la foule avant que Ryan Giggs n’ouvre le score. En peu de temps, le nouveau joyaux avait inscits deux buts : sur un accélération, il frappa du pied gauche et sur une feinte, il frappa du pied droit. Juste après la mi-temps, alors que United gagna un coup franc en territoire ennemi, Stretford End se fit entendre pendant que les joueurs se mirent d’accord pour le frapper. Quand Rooney conclut sa frappe imparable des 20 mètres, des cris ironiques de ‘qu'est-ce qu'un gaspillage d'argent’ se firent entendre un peu partout dans Old Trafford. Les buts de Ruud van Nistelrooy et David Bellion scellèrent la victoire 6-2 et les trois points du match de poule furent pratiquement insignifiants. Pour seulement la deuxième fois, après Charles Sagar en 1905, United eut un triplé de son nouveau joueur.

Les conséquences : Malgré qu'il ait placé la barre si haut si vite, Rooney a été - et continue d'être - au centre des ambitions de succès du club. Les buts coulèrent de façon constante à travers les cinq saisons suivantes, passant même la barre des 100 buts en août 2009, avec l’ouverture du score contre Wigan, et arrivant comme une avalanche depuis le début de cette saison 2009/10.

Vu par la presse : "Le messie est venu à Manchester et cette fois, il n'y a aucun sceptique, personne de négatif, pas de prophète de malheur. Wayne Rooney ressemble à un don des dieux. Le dernier Cantona ? Faites qu’il soit le nouveau Best. Seulement cette fois, il est Anglais et la Coupe du Monde de Wayne est un signe aussi. George the Greatest couronne une équipe des princes de football. L’arrivée de Rooney a transformé une demi-équipe de réserve en une force royale. Fenerbahce en a fait le jeu, mais ce n'était pas tant un match de football que l'onction d'un sauveur." - Jeff Powell, Daily Mail

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