"Nous sommes trop cavaliers"

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Sir Alex Ferguson estime que ses joueurs ont été un peu trop cavaliers récemment, et tente de trouver le bon équilibre entre attaque et défense.


C'est le deuxième but encaissé contre Bâle mardi (nul 3-3) qui inquiète le plus Sir Alex, car il sait que Norwich tentera de profiter de tous les espaces que United laissera dans son dos, samedi à Old Trafford.

Les Canaries sont sur une bonne dynamique, mais aucun risque que le champion en titre fasse preuve de suffisance, particulièrement après ce qui s'est produit en Champions League cette semaine.

"Norwich fait un très bon début de saison. En plus, ils jouent à guichets fermés chaque semaine. Ce club connaît une réellement évolution, il vibre de vie."

"On dit que nous avons manqué de concentration face à Bâle et que nous avons sous-estimé nos adversaires, et il y a un peu de vrai là-dedans. Je n'étais pas content, c'est certain. Même en première mi-temps, je sentais qu'on était trop détendus. Nous avons inscrit trois buts au cours des 45 premières minutes. Nous aurions aussi pu aggraver la marque, mais nous avons été trop cavaliers."

"Les fans aiment le jeu offensif que nous pratiquons, mais pour le moment, nous devons faire mieux en défense."

Malgré l'invincibilité de l'équipe cette saison et le nombre improbables de buts qu'elle a inscrits, le manager est conscient de devoir calmer les ardeurs offensives pour continuer à obtenir de bons résultats.

"Nous devons trouver un équilibre entre l'attaque et la défense : c'est cela qu'on appelle une équipe. Une équipe est composée de parties qui doivent se comprendre, et nous sommes trop cavaliers en ce moment."

"Nous avons été beaucoup trop enthousiastes sur le deuxième but, par exemple. Patrice Évra était sur le côté à la poursuite du joueur qui centre, Fabio jouait à droite et Phil Jones était dans le rond central. Il n'y avait que Rio Ferdinand dans la surface. Je sais que c'était un centre fantastique, mais n'avoir qu'un seul défenseur dans la surface de réparation, c'est donner un avantage abusif à l'adversaire!"

"Cela ne nous ressemble pas, mais quand on a encaissé le but du 3-2, je ne nous voyais pas perdre. Nous nous sommes procurés beaucoup d'occasions, mais il a fallu patienter pour arracher un résultat. Et ensuite, nous aurions pu gagner sur la tête de Danny Welbeck ou le tir de Dimitar Berbatov. Nous avons toujours cette capacité à créer et marquer des buts : c'est pour cela que je pense qu'on aurait pu gagner face à Bâle."

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