L'esprit et la sagesse de Sir Alex

Sir Alex est, dans le monde du football, l'un des hommes dont on reprend le plus de ses déclarations : quand le "Boss" parle, on écoute. Voici certaines des déclarations préférées de Manutd.com au fil des années (avec quelques rajouts personnels tout de même)... Régalez-vous !


Instiller une éthique de travail

"Une partie de mon travail est de m'assurer que les gars gardent les pieds sur terre. Je leur martèle que c'est leur éthique de travail qui les a fait entrer ici, et qu'ils ne doivent jamais la perdre. Je leur dis : 'Quand vous rentrez voir votre mère, assurez-vous qu'elle voit toujours la même personne qu'elle m'a envoyée, parce que si vous laissez la célébrité et l'argent vous monter à la tête, vous décevrez votre mère'."

"Je ne baisse les bras ni n'abandonne jamais facilement, que ce soit pour un joueur ou pour une cause. Même si l'équipe a gagné, je ne suis pas content s'ils ont baissé de rythme : s'ils n'ont pas respecté les standards, je suis en colère."

"Nous ne cédons jamais, nous jouons jusqu'à la fin. Ce n'est pas un accident : ça fait partie de la composition de l'équipe."

"Cette équipe n'a peut-être pas Ronaldo, mais elle ne comprend pas le mot 'défaite'."

[Extrait de la causerie de Ferguson, à la mi-temps de la finale de la Ligue des champions de l'UEFA 1999] : "À la fin du match, la Coupe d'Europe sera à deux mètres de vous. Si on perd, vous n'aurez pas le droit d'y toucher et dites-vous bien que vous n'aurez probablement jamais l'occasion de la revoir d'aussi près. Alors vous avez plutôt intérêt à vous défoncer."

Faire comprendre qui est le boss

"Je me souviens encore de mon tout premier match à la tête de l'équipe : c'était à l'extérieur, à Oxford. Je leur avais donné les consignes et je me rendais sur le banc de touche, quand j'ai vu que le chauffeur du bus y était assis. Il leur servait du thé à la mi-temps. Disons que ça c'est arrêté rapidement."

"J'ai eu le privilège d'avoir suivi Sir Matt, car ce qu'il vous suffit de faire, c'est d'essayer de maintenir les standards qu'il a défini il y a tant d'années."

"Jock Stein m'a dit qu'il n'y avait rien de mal à perdre son calme pour les bonnes raisons, et je pense que dans 70 % ou 80 % des cas, ça m'est arrivé pour les bonnes raisons. C'était parfois prémédité, pour faire passer mon message ou faire en sorte que les joueurs gardent les pieds sur terre, mais c'était il y a 15 ans de ça. Je suis très conciliant maintenant... et trop vieux pour perdre mon calme."

[À des journalistes qui tentaient de prédire la composition de l'équipe en 1998] : "N'essayez jamais de lire dans l'esprit d'un fou !"

Affronter ses rivaux

"Mon plus grand défi n'est pas ce qui se passe en ce moment : mon plus grand défi a été de détrôner Liverpool. Et ça, vous pouvez l'imprimer."

"C'est City tout craché : un petit club, avec une petite mentalité. Ils ne peuvent pas s'empêcher de parler de Manchester United. C'est plus fort qu'eux."

"Si vous avez un voisin bruyant, que voulez-vous faire ? Il sera toujours bruyant. Le mieux, c'est de monter le son de votre télévision."

[À propos des verres partagés avec José Mourinho après les matchs] : "Quand on buvait un verre après un match, il était faisait le show : il m'appelait "boss" ou "chef". C'est très bien, mais c'est encore mieux quand c'est accompagné d'un verre de bon vin. Au lieu de ça, il me donnait une infâme piquette."

Connaître ses joueurs

"Schmeichel me toisait du regard, et les autres joueurs se couvraient pratiquement les yeux. J'ai levé la tête pour le regarder, et j'ai pensé : 'S'il me frappe, je suis mort'."

"Gary Neville, s'il faisait quelques centimètres de plus, ce serait le meilleur défenseur central de Grande-Bretagne. Son père fait 1,88 m : moi j'irais poser des questions au facteur."

"Ce que je retiens d'Éric Cantona, ce n'est pas ce qu'il faisait lors des matchs, mais la manière dont il m'a ouvert les yeux sur le fait que les entraînements étaient indispensables."

"Si David Beckham est le meilleur tireur britannique, c'est n'est pas à cause d'un talent divin, mais parce qu'il s'entraîne avec une application acharnée que la grande majorité des joueurs moins doués n'imaginent même pas."

"J'avais déjà une excellente opinion de Roy Keane, mais mon estime pour lui a pris une autre ampleur au Stadio Delle Alpi. Après le carton jaune, il savait très bien qu'il n'allait jamais pouvoir disputer cette finale du Nou Camp. Mais cela avait l'air de le motiver encore plus ... Il était là, ne lâchant aucun millimètre de terrain à l'adversaire, à lutter quitte à mourir d'épuisement pour ne pas perdre ce match. Je pense qu'être associé à un tel joueur restera le plus grand honneur de ma carrière."

"Lorsque Ryan court vers des joueurs, il leur mélange les pinceaux. Tu n'as plus envie d'être un défenseur. Je me souviens de la première fois que je l'ai vu. Il avait 13 ans et survolait la pelouse comme un chien de chasse poursuivant sa proie."

Divers

[À propos des inquiétudes de la presse sur le tempérament de Wayne Rooney, en 2004] : "Qu'est-ce que vous faisiez, vous, à 19 ans ? Moi, j'essayais de lancer une révolution des travailleurs à Glasgow. Ma mère pensait que j'étais communiste."

[Sur Steve Bruce] : "Quand il mourra, je veux qu’on fasse un examen médical pour savoir de quoi il est fait."

[Sur Matt Busby] : "Le meilleur conseil qu'il m'a donné, c'est de ne jamais lire la presse. Je ne l'ai jamais lue depuis."

[Sur la brève envie de Rooney d'aller voir du côté de City] : "Parfois, vous voyez une vache dans un champ et vous vous dites qu'elle est mieux que la vache que vous avez dans votre propre champ. C'est un fait qui paraît indiscutable et pourtant, les choses ne fonctionnent pas comme ça."

[Sur les italiens] : "Ils racontent sans arrêt que les Anglais sont très forts, alors qu'eux ne sont pas bons de la tête, pas bons dans ceci, pas bons dans cela, et en fin de compte, ils vous battent 3-0."

[En janvier 2011] : "Si Cristiano Ronaldo était resté à mes côtés, au-delà de gagner plus de titres, la semaine prochaine il serait à Zurich pour recevoir son troisième Ballon d'Or."

"Quand un Italien me dit qu'il y a des pâtes dans le plat, je regarde sous la sauce pour m'en assurer. Ce sont les inventeurs de l'écran de fumée."

"Pippo Inzaghi... ce joueur est né hors-jeu."

"Le secret de ma longévité à ce niveau? Je bois le vin correctement."

"Une équipe a la valeur de ses trois joueurs les plus faibles."


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