La tante de la nouvelle recrue de Manchester United Nani a raconté l'enfance difficile du jeune Portugais.


Abandonné par ses parents, Nani, de son vrai nom Luis Carlos Almeida da Cunha, a été élevé par une tante dans une petite maison à une chambre située dans un quartier mal famé de Lisbonne où la criminalité était galopante.

Une fière Antonia Almeida a dit "Nani a grandi entouré par la misère et la souffrance, mais la lutte pour la survie en a fait le jeune homme et le joueur qu'il est maintenant."

Ses parents Maria et Domingos avaient émigré du Cap Vert. Nani avait 5 ans quand son père est parti en vacances dans son île natale mais il n'est jamais revenu.

"Le père de Nani est parti et quelques années après sa mère est allée vivre en Hollande donc je l'ai élevé comme s'il était mon propre enfant."

"Aussi loin que je me rappelle, il a joué au football. Il pouvait jouer 6 ou 7 heures par jour, partout et avec tout le monde. Il imitait son idole Luis Figo."

"Il dormait même avec son ballon de foot dans le lit. Quand il avait 8 ans, il est allé voir jouer son plus grand frère avec l'équipe du quartier, le Real Sport Clube Massama et il n'a pas pu résister à taper dans la balle lui aussi."

"Et il s'est mis à dribbler des joueurs plus âgés que lui. Un des entraineurs a tout de suite décelé son talent et lui a demandé de revenir. Il a signé dans l'année et depuis sa vie c'est le football."

"Et il avait dit à ses amis que s'il était assez bon, il jouerait un jour pour Manchester United. Ils se sont moqué de lui. Mais il leur a donné tort à force de travail et de détermination."

"Alors que les autres tombaient dans la drogue et le crime, Nani s'entraînait. Il devait marcher 5 kilomètres par jour pour aller s'entraîner et revenir, parce qu'il n'avait pas assez d'argent pour se payer le train."

"Quand il était en retard, il fraudait le train. La police l'a attrapé et l'a ramené à la maison une fois. Mais rien ne pouvait l'empêcher de jouer au football."

La mère de Nani, Maria do Ceu Almeida, a quitté le Portugal pour refaire sa vie en Hollande quand il avait 12 ans.

"Le contexte familial est compliqué. Mais l'an dernier, j'ai emmené Nani au Cap Vert pour qu'il rencontre son père pour la première fois depuis qu'il est parti."

"C'étaient des retrouvailles très émouvantes. Ils sont restés en contact maintenant. Sa mère est revenue au Portugal et ils évoluent bien ensemble aussi."

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