Darren Fletcher reconnaît que les joueurs ne s'enflamment pas malgré leur avance sur le tenant du titre et principal rival, Manchester City.


Les hommes de Sir Alex n'ont pas oublié le dénouement de la saison passée, où United comptait huit longueurs d'avance sur les Citizens à six journées de la fin avant de craquer et d'abandonner le titre dans les ultimes secondes de la saison.

S'il est heureux de faire la course en tête en Barclays Premier League, Fletcher sait que les Red Devils doivent consolider leur avance en poursuivant leur série victorieuse.

"On sait que, si on négocie bien la période des fêtes, on sera en position idéale. Au 1er janvier, on espère avoir un avantage conséquent avant la dernière ligne droite", indique l'Écossais sur PA Sport.

"On a déjà connu une telle situation puisqu'on avait huit points d'avance sur eux avec beaucoup moins de matches à jouer ; et pourtant, on n'a pas remporté le titre. Rien n'est acquis, il est inutile de regarder le classement en se disant qu'on a de la marge. Servons-nous de l'expérience de la saison passée pour ne rien lâcher."

"Le manager veut qu'on prolonge notre spirale positive et c'est ce qu'on va s'efforcer de faire. Il faut continuer à gagner autant de matches que possible. Si on y parvient, on se placera dans une position encore plus avantageuse."


Pour creuser leur avance sur City, les Red Devils ont à plusieurs reprises dû remonter au score et remporter des victoires mémorables, eux qui ont terminé très peu de matches sans encaisser de but. Pour Fletcher, le fait de ne jamais baisser les bras  est inscrit dans l'ADN de l'équipe.

"C'est difficile à expliquer, mais cette attitude qui consiste à ne jamais rien lâcher est partie intégrante du club", confirme-t-il. "Elle émane des joueurs, qui y croient toujours, et finit par paralyser les adversaires, qui la craignent. Elle fait partie de l'histoire du club, elle est quasiment inéluctable."

"On forme une belle brochette de joueurs et on a un excellent état d'esprit - on se bat toujours jusqu'au coup de sifflet final. L'histoire du club joue aussi son rôle. Le facteur psychologique entre en jeu pour les 10 dernières minutes des matches et, si on est à égalité, l'adversaire sait que United va le menacer jusqu'au bout."

"Il se recroqueville car il est conscient de notre force à ce moment du match et il est acculé dans ses 16 mètres. On sait se montrer patients, on joue vers l'avant et on se procure des occasions. Ce n'est pas pour rien, on a toujours une idée en tête. On se crée toujours des occasions en fin de partie, pourvu que ça dure !"

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