Du bon, du moins bon, du mauvais, de l'hilarant. On a tout vu et tout entendu pour ce derby qui a tourné à l'humiliation, cette fois-ci dans l'antre des Citizens, après le 1-6 qu'on avait mangé en 2011 à Old Trafford. On débriefe et on délire à travers un tour du Monde, ca va tous nous détendre un peu.


Le bon :

Parce qu'il y a quand même deux points qui donnent droit à l'espoir. Danny Welbeck ! Bon ok, c'est pas ça, faut bien rigoler. D'abord, on a Carrick qui tient la baraque comme il peut, avec calme et propreté, ça fait du bien dans une période aussi tourmentée. Il se tourne systématiquement vers l'avant et on allume des cierges qu'il ne se blesse pas. Et ensuite, comment ne pas se réjouir du but de Rooney ? On a enfin un tireur de coup-franc, après Beckham et Ronaldo ça manquait quand même cruellement à l'arsenal offensif. Il en réussit de plus en plus et ça va automatiquement aider à débloquer des situations.

Carrick & Rooney, c'est l'Allemagne. Laborieux et efficace. Danke schoen fur alles meine freunde.

Le moins bon :

Voir Fellaini perdu au milieu du dispositif tactique comme un aveugle au milieu d'un carrefour de Tokyo, c'est mieux de le prendre en souriant, parce que c'est foncièrement triste à voir. Il ne s'est pour ainsi dire jamais situé correctement sur le terrain et aux cotés de Carrick, soit trop défensif, soit trop offensif mais on voit que le malaise était total.

Fellaini, c'est la Turquie, le c** entre deux chaises, entre la solidité européenne et le bordel du Moyen-Orient.

Le mauvais :

La charnière centrale. Capitaine Vidic est bien gentil mais il n'a aucun rythme et bien moins de présence sur le terrain qu'avant sa blessure de l'an dernier. Il va gueuler sur Valencia après le premier but mais foire pas mal d'interventions et son (faible) impact physique dans la surface n'impressionne plus personne. Et Ferdinand était parti à la pêche ou aux escargots, mais n'était pas là pour faire un match de foot. Qu'on nous mette Phil Jones à la place. Et puis Jonny Evans... Non, OK, on déc***e.

La défense centrale, c'est Ibiza après une longue nuit de bringue, c'est vraiment plus très frais.

L'hilarant :

Les joueurs latéraux. Le placement de Smalling nous ramène aux plus belles heures de John O'Shea ou Wes Brown. Ca fait rêver. La couverture défensive de Valencia est atroce, il est aux fraises sur le premier but et sur l'ensemble de la rencontre. Bien conscient que le coté droit place la barre très haut, le coté gauche c'est Evra-Young. Et ouais. Young sur ce match, c'est 56 % de passes réussies. A montrer à la Masia pour les faire marrer au petit déjeuner.

Les cotés de United, c'est Sarajevo en 1990, et on est à court de Casques Bleus.


Après la défaite contre Liverpool, cette nouvelle défaite contre un ennemi intime fait trembler les genoux de plus d'un fan. Mais le retour de blessures de certains joueurs et les capacités des jeunes nous laissent rêver à des jours meilleurs.

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