Nous avions laissé les Reds, à la fin du mois d’octobre, sur une 3ème place en championnat à 5 points de Chelsea, une qualification presque assurée en Champions League et une victoire à l’arrachée en Carling Cup contre Wolverhampton. A vrai dire plus que les résultats en eux mêmes, c’est le côté extra-sportif du club qui a retenu toutes les attentions et fait les gros titres de la presse. Les déclarations de Rooney sur ses envies d’ailleurs ont surpris tout le monde tant la nouvelle a été aussi soudaine qu’inattendue. La tempête s’est finalement apaisée, l’attaquant anglais décidant finalement de prolonger son contrat et blessé, est parti soigner sa blessure aux Etats-Unis notamment, les Red Devils ayant l’air de plutôt bien s’en sortir sans lui finalement.


Ce mois de novembre s’annonçait chargé avec pour commencer un déplacement en Turquie à Bursaspor avant la réception des Wolves pour le compte du championnat cette fois, que l’on a affronté il y a peu de temps en Coupe. Deux matchs compliqués à l’extérieur ensuite avec tout d’abord le fameux derby de Manchester tant attendu par les deux équipes avant le déplacement à Villa Park toujours très périlleux. Les Reds se devaient ensuite de recevoir sur leur pelouse l’équipe de Wigan avant un voyage chez leurs voisins écossais des Rangers comptant pour la Champions League évidemment. Pour terminer United jouait les Blackburns Rovers à domicile avant un nouveau tour de Carling Cup contre West Ham à Londres.


Bursaspor 0 United 3 – CL (2 novembre)

Un premier round d’observation et de réglages avant le KO en deuxième période. Bursaspor a bien tenté pendant 45 minutes de bouger les Reds, mais difficile quand on n'a pas encore marqué de point, ni même de but d’ailleurs dans la compétition, d’espérer grand chose contre le premier du groupe C. Le seul "vrai" moment de stress pour United dans cette première période est venu après un manque d’attention de Patrice Evra dont la passe en retrait était beaucoup trop molle mais que Turgay n’a heureusement pas réussi à exploiter.

Les Reds sortirent des vestiaires avec semble t-il l’envie d’accélérer un peu les choses. On n'est pas en vacances non plus, il y a une première place à conforter. Et seulement trois minutes après la pause, Fletcher, bien décalé par Carrick, décocha une frappe croisée à ras de terre pour l’ouverture du score. Un but qui lança réellement le match. Un quart d’heure plus tard, Ji-sung Park, entré en lieu et place de Nani, blessé plus tôt dans le match, servît Obertan qui élimina Tandogan avant d’envoyer un missile sous la barre d’Ivankov. Les valeureux Turcs n’abdiquèrent cependant pas avec une superbe occasion de Ozturk sur corner. Mais United enfonça définitivement le couteau dans la plaie à la 77ème par l’intermédiaire de Bebe qui marqua d’une sublime talonnade. Les jeunes s’affirment ! 3ème but pour une victoire qui permet aux Red Devils de conserver leur place de leader évidemment mais surtout de s’assurer quasiment une place en 8ème de finale sauf accident.

United : Van der Sar – Rafael, Vidic, Smalling, Evra (Fabio) - Nani (Park), Fletcher (Bebe), Scholes, Carrick, Obertan – Berbatov.

Buteurs : Fletcher (48’), Obertan (73’), Bebe (77’) pour United.

United 2 Wolves 1 – PL (6 novembre)

Dominer n’est pas gagner. United a une nouvelle fois su se sortir d’une sacrée impasse après avoir été dominé durant tout le match par des Wolves affamés. Déjà battus par les Reds en Carling Cup il y a peu, dans les toutes dernières minutes du match, ils étaient bien décidés à ce que cela ne se renouvelle pas. L’occasion était d’autant meilleure que la moitié de notre équipe (presque sans exagération) était touché par un virus. La feuille de match regroupaient donc les rares joueurs à n’avoir pas été touchés complétée par les plus en forme des malades parce qu’il faut bien jouer à 11 (toujours pas d’exagération).

Et ça démarrait plutôt mal puisque celui qui faisait son retour tant attendu après des mois et des mois de galère, Owen Hargreaves, a du laisser sa place après seulement 4 minutes de jeu, ne laissant à Ferguson pas vraiment d’autre choix que de le remplacer par Bebe. Evra exceptionnellement titularisé au milieu, Obertan, Bebe et Hernandez n’avaient d’ailleurs jamais joué une seule fois tous ensemble c’est pour dire. C’est donc logiquement que les Wolves prirent la possession du ballon et imposèrent leur jeu. Les Reds furent d’ailleurs chanceux de ne pas prendre de but sur des occasions successives de Henry, Milijas ou encore Hunt. Des occasions manquées plus que regrettables puisque United prît l’avantage contre le cours du jeu au pire moment (pour Wolves) juste avant la pause. Fletcher récupéra le ballon sur la gauche et servit Park qui marqué par deux défenseurs trouva tout de même le moyen de tromper Hahnemann.

Après la pause, Wolverhampton laissa un peu plus d’espace à United ce qui permît d’équilibrer un peu le match. Mais encore une fois un peu contre le cours du jeu, les Wolves égalisèrent par l’intermédiaire d’un ex Red Devil (tant qu’à faire) aka Sylvan Ebans-Blake entré en jeu quelques minutes auparavant. Wolves, certainement déjà satisfait d’un nul à Old Trafford pût même entrevoir la victoire quand le tir de Fletcher (le leur, pas le notre) passa juste au dessus de la barre de van der Sar. Mais la chance se provoque et United peut en témoigner. A la 93ème minute, Park (pas malade lui apparemment) s’infiltra dans la surface, se nargua de tous les défenseurs et glissa un tir à ras de terre au premier poteau pour le but de la victoire à laquelle on ne croyait franchement plus. Difficile de s’attarder sur la manière tant ce fut compliquée mais avec une équipe affaiblie, United a su puiser dans ses réserves pour s’imposer et ne pas se laisser distancer au classement.

United : Van der Sar – Brown, Ferdinand, Vidic, O'Shea (Scholes) – Park, Hargreaves (Bebe > Macheda), Fletcher, Evra, Obertan – Hernandez.

Buteurs : Park (44’, 92’) pour United; Ebans-Blake (65’).

City 0 United 0 – PL (10 novembre)

On nous avait pourtant vendu du rêve, des buts, du beau football anglais. Oui sauf que voilà, il n'y a rien eu de tout ça. Publicité mensongère, erreur sur la marchandise? Remboursez! Pas loin. Vu de l’extérieur, sous entendu pour un non fan d’une des deux équipes (pour nous aussi en fait) c’était ennuyant. (Non pas ennuyeux parce que cela voudrait dire que c’est toujours ennuyant en fait, la minute leçon de français, je me suis instruite, je vous en fais profiter, on a le temps faut bien broder sur un match ou il ne s’est rien passé). On était très loin en tout cas des matchs pleins de suspense que nous avaient réservé notamment les deux rencontres de Carling Cup la saison dernière ou ce fameux derby gagné 4-3 dans les toutes dernières minutes du " Fergie Time ".

Ça partait déjà mal de toute façon puisque Ryan Giggs, qui n’avait pas manqué un seul derby de Manchester depuis ses débuts avec United en 1991 ( 33 derbys!) était absent pour cause de blessure. Scholes pourtant laissé au repos samedi contre Wolves pour éviter de se prendre un carton jaune le privant de THE match n’y fit rien. Park, sauveur le week-end précédent, n’a pas su renouveler ses exploits . Berbatov était lui bien trop esseulé à la pointe de l’attaque pour espérer quelque chose. C’était bien City qui avait la possession du ballon mais les Citizens ne se montrèrent dangereux qu’à quelques rares occasions; il fallut même attendre la demi-heure de jeu pour voir la première tentative de frappe. Les deux équipes auraient pu faire la différence avant la pause mais les défenseurs se montrèrent bien appliqués pour conserver ce score vierge.

United perdît ensuite en deuxième période, coup sur coup, Rafael et Patrice Evra sur blessure, le français ayant déjà pris un coup lors du match contre les Wolves. Aucune des deux équipes ne semblait vouloir faire le jeu, bien trop préoccupées de ne pas prendre un but qui les priverait d’un seul point. Étrange quand on sait qu’un match nul n’arrangeait finalement aucune équipe et surtout pas les Citizens. Logique au final pour United à l’extérieur, beaucoup moins pour City qui n’a d’ailleurs jamais semblé vouloir accélerer le jeu. Un match à oublier.

United : Van der Sar - Rafael (Brown), Ferdinand, Vidic, Evra (O’Shea), Nani, Carrick, Scholes, Fletcher, Park – Berbatov (Hernandez).

Aston Villa 2 United 2 – PL (13 novembre)

5 minutes pour plonger en enfer, 5 minutes pour revenir à la vie. Au final ce n'est pas le paradis mais c’est mieux que rien. Plus qu’on ne pouvait l’espérer en fait au moment d’être mené 2-0 par Aston Villa à un quart d’heure de la fin du match. Sans ce fighting spirit, cette rage de vaincre et ce refus de la défaite même dans les mauvais jours propres au club, il est certain que le résultat en aurait été différent.

United avait pourtant pris le match en main dès le coup de sifflet, mais cette jeune et inexpérimentée équipe de Villa a bien résisté aux assaut des Red Devils se montrant d’ailleurs particulièrement dangereux sur coup de pied arrêté. Comme contre City et comme souvent depuis la début de la saison United péchait dans la finition. Un manque de réalisme flagrant qui a permis aux Villans de prendre confiance petit à petit.

Les Reds ne firent d’ailleurs que retarder l’échéance, tentant tant bien que mal de repousser les tentatives d'Albrighton ou encore d’Agbonlahor. Le couperet tomba finalement à la 72ème minute après une faute de Brown sur Young. Penalty totalement justifié et parfaitement converti par Young qui se fît vengeance lui-même. Ce premier but ne réveilla pas les Reds, au contraire, puisque Albrighton marqua le but qui fait mal (ou celui qui nous fit du bien finalement) quatre minutes plus tard après une grosse erreur du nouvel entrant Federico Macheda. Et ce dernier sonna d’ailleurs la révolte de United, certainement vexé d’avoir un peu plus enfoncé son équipe. L'Italien ne laissa aucune chance à Brad Friedel pour le 2-1 à 10 minutes de la fin. Une réduction du score qui fît renaître l’espoir des supporters. Après quelques nouvelles frayeurs, United égalisa de façon incroyable à 5 minutes du terme de la rencontre alors que franchement on s’attendait à rentrer à Manchester la tête basse et avec zéro point. Et c’est le capitaine Vidic qui se chargea de remettre son équipe à hauteur, de la tête of course, sur un centre précis de Nani. Un point venu d’ailleurs mais qui nous condamne à notre 7ème match nul de la saison et à lâcher de nouveaux points sur Chelsea.

United : Van der Sar – Brown, Ferdinand, Vidic, Evra – Nani, Carrick, Fletcher, Park (Smalling) - Berbatov (Obertan), Hernandez (Macheda).

Buteurs : Young (72’), Albrighton (76’) pour Aston Villa; Macheda (81), Vidic (85) pour United.

United 2 Wigan 0 - PL (20 novembre)

Bien décidé à profiter de la défaite d’Arsenal dans le fameux derby de Londres face à Tottenham (après avoir mené 2-0, y’a pas de mal à se faire du bien), United a, au final, fait le boulot avec cette victoire 2-0. Mais on peut le dire, nous sommes restés sur notre faim. Difficile de se contenter de deux buts quand l’adversaire se retrouve réduit à 9. Le fait du jour reposait notamment sur le retour de Wayne Rooney absent depuis plus d’un mois, mais sur le banc. Ferguson avait curieusement choisi de titulariser Macheda en attaquant de pointe, buteur cependant la semaine dernière à Villa Park.

Pas grand chose à dire sur une première mi-temps sans réelles opportunités qui ne serait d’ailleurs pas restée dans les mémoires si l’ouverture du score n’était pas venu juste avant la pause. Patrice Evra, peut être pas celui qu’on attendait (il faut dire que ça ne lui arrive pas souvent), reprît parfaitement de la tête un centre de Park. Vraie joie pour le Français, certainement heureux de donner l’avantage à son équipe mais sûrement aussi content de prendre une revanche sur certaines critiques portées à son encontre au lendemain de l’incident Knysna.

Rooney entra finalement sur le terrain juste avant l’heure de jeu avec un accueil .... mitigé. Il a voulu partir, à lui de montrer qu’il est toujours là et et bel et bien un Red Devil. Wigan qui aurait pu revenir dans la partie s’effondra finalement en deux minutes. Alcaraz et Rodallega furent tous les deux renvoyés aux vestiaires pour des fautes grossières sur Fletcher et Rafael. Autant dire qu’à 11 contre 9 on pensait que les Reds allaient dérouler. Mais malgré l’entrée d’Hernandez, le deuxième but fut long à se dessiner. Il arriva finalement à la 71ème minute. Tête de Hernandez sur un superbe centre de Rafael pour assurer une victoire de United, pas totalement rassurante finalement mais qui nous permet grâce aux faux pas de Chelsea et d’Arsenal de retrouver la deuxième place du classement à égalité de points avec les Blues, seulement distancé par la différence de buts. Juste une question de temps ?

United : Van der Sar, Rafael, Ferdinand, Vidic, Evra, Nani, Fletcher, Carrick (Hernandez), Park (Scholes), Obertan, Macheda (Rooney).

Buteurs : Evra (45’), Hernandez (71’) pour United.

Glasgow 0 United 1– CL (24 novembre)

Sans ce penalty sifflé par l’arbitre du match Massimo Busacca il est fort probable que la rencontre se serait terminée sur le même score qu’au match aller. Avec en prime et sans rien demander, le même match insipide qu’à Old Trafford. Défendre à 10 à l’extérieur contre une équipe supposée plus forte ça s’explique, défendre ainsi (bon ok à 5 défenseurs plutôt mais c’est pareil) dans son stade alors que la victoire est obligatoire pour espérer continuer l’aventure en Champions League c’est nettement moins compréhensible.

C’est pourtant ce que les Glasgow Rangers se sont appliqués à faire pendant 90 minutes. United a dû se montrer patient pour trouver des espaces et se procurer des occasions de marquer. Et il fallait bien que quelque chose de spécial vienne débloquer ce match très fermé. Un penalty converti par Wayne Rooney (enfin un but de l’attaquant anglais, toujours pas dans le jeu mais bon) histoire de commencer à se racheter auprès des supporters mancuniens. A noter que les Reds sont toujours en course pour réaliser l’exploit d’être la seule équipe à se qualifier pour le tour suivant de la plus prestigieuses des compétitions européennes sans prendre un seul but (bon là maintenant c’est sûr on va se prendre 4 buts contre Valence mais enfin c’est dit quoi.)

United : Van der Sar – O'Shea, Evans, Smalling, Fabio – Nani (Obertan), Carrick, Scholes (Anderson), Giggs – Rooney, Berbatov (Hernandez).

Buteur: Rooney (87’) pour United.

United 7 Blackburn 1 – PL (27 novembre)

Voilà ce qui arrive quand on critique un attaquant qui n’a plus marqué depuis septembre. 5 buts rien que ça! Dimitar Berbatov aura bien essayé d’offrir un but au moins à ses coéquipiers, le destin en avait décidé autrement. Dimitar marque en gros tous les deux mois mais ça vaut le coup. Opération gros volume. On l’attendait depuis le 15 août, pas le Bulgare, mais un match de cette qualité, sans vraiment de déchets, joué à merveille collectivement. Un match où personne n’a déçu. Le match référence de la saison jusqu’ici. Blackburn n’a pas vraiment existé. Pas pendant 80 minutes en tout cas. Outre le quintuplé du Bulgare, la superbe prestation collective, on retiendra aussi la belle complémentarité entre nos deux attaquants Rooney et Berbatov, qu’on avait presque eu tendance à oublier. Et le duo s’est illustré dès la première minute de jeu avec un service de Wayne pour Dimitar qui reprit de volée aux 6 mètres. S’en suivit un nombre incalculable d’incursions des Red Devils dans la surface faites de une-deux et d’enchaînements insolents de facilité. Le deuxième but arriva logiquement à la 23ème minute. Park joua en une-deux avec Rooney et le Sud Coréen, laissé bien seul par la défense des Rovers, gagna son duel face au gardien Robinson. Ayant certainement pris un coup sur la tête avec ce début tonitruant de United, les Rovers encaissèrent le 3ème quatre minutes plus tard. Et de quelle manière. Pascal Chimbonda voulant faire une passe en retrait à son gardien fit le bonheur de Dimitar Berbatov qui arrivait lancé.

Rovers touchés et coulés d’autant plus que le calvaire ne faisait que commencer puisqu’en 3 minutes après la pause, United avait de nouveau aggravé le score par deux fois. Berbatov s’offrît son petit hat-trick a la 47ème avant que Nani ne marque au deuxième poteau une minute plus tard. Une démonstration de la part de United qui ne s’arrêta pas la. Berbatov qui avait déjà gagné le droit d’emmener le ballon du match décida d’en rajouter une couche. Qu’est ce que 3 buts quand on peut en mettre 4 voire 5 ? Même la chance se trouvait du côté du Bulgare qui vît sa tentative de centre à l’attention de Rooney lui revenir droit dessus après avoir rebondi sur Nelsen... Samba réduisit le score à 7 minutes de la fin pour Blackburn mais cela était évidemment totalement anecdotique au vu de le prestation offerte par les Reds. Une victoire d’autant plus appréciable que Chelsea et Arsenal ont chuté, ce qui nous offre la première place du championnat, avec deux points d’avance.

United : Van der Sar – Rafael, Ferdinand, Vidic (Evans), Evra – Nani, Anderson, Carrick, Park (Obertan) - Rooney, Berbatov.

Buteurs : Park (23’), Berbatov (2’, 27’, 47’, 62’, 70’), Nani (48) pour United; Samba pour Blackburn.

West Ham 4 United 0– CC (30 novembre)

Plus de club invaincu cette saison en Europe. Le Real fessé la veille par le Barça lors du Classico au Camp Nou, c’est United qui ce soir a reçu une leçon de football ou de réalisme au choix. Le vrai problème c’est que la leçon nous a été donnée par le dernier de la classe, West Ham, 20ème et bon dernier du championnat. Certes l’équipe alignée n’était pas l’équipe type mais les Reds nous avaient habitué à autre chose en Carling Cup, compétition dans laquelle nous n’avions plus perdu depuis deux ans. Cela faisait 29 matchs en fait que United ne s’était plus incliné. Une compétition secondaire c’est vrai mais quand même. Sale soirée.

Ce sont pourtant les Red Devils qui prirent la possession du ballon à l’entame du match, malgré la neige qui tombait en abondance sur Londres, se créant de belles occasions par l’intermédiraire notamment de Gabriel Obertan qui dût s’avouer vaincu devant la belle détente de Robert Green.

Mais à la 17ème minute, Jonathan Spector trouva Obinna dans la surface qui trompa Kuszczak à contrepied. 1-0 pour les Hammers... sauf que l’arbitre assista se décida finalement à lever son drapeau pour un hors jeu de Spector. Une décision tout à fait juste mais qui ne fit que retarder l’échéance de quelques minutes. En effet, cinq minutes plus tard, Obinna (encore lui) fit le centre parfait pour la tête de Spector (toujours lui) marqué par ... Fletcher. Reste à savoir où se trouvaient nos deux défenseurs centraux ...Sir Alex Ferguson tenta bien de régler les problèmes en défense en demandant à Fabio et O’Shea d’échanger leurs places mais à 10 minutes de la pause, Spector profita d’une glissade de Fabio pour crucifier Kuszczak et les Reds par la même occasion. Calvaire loin d’être terminée puisqu’à la 55ème minute Carlton Cole se joua d’Evans pour marquer de la tête devant un Kuszczak dépité, pas franchement aidé par sa défense. Les derniers du championnat, voulant certainement sauver leur saison par le biais d’un bon parcours en Carling Cup, s’offrirent le plaisir d’un quatrième but. Obinna centra pour Carlton Cole qui se joua une nouvelle fois d’Evans (ou son fantôme, on cherche encore) avant de frapper du gauche. A oublier. Le match, pas Evans (quoique). Les Reds ne ramèneront donc pas le trophée pour la troisième fois consécutive.

United : Kuszczak - O'Shea, Smalling, Evans (Brown), Fabio - Obertan, Anderson, Fletcher, Giggs - Hernandez, Bebe (Macheda).

Buteurs : Spector (22', 36'), Cole (55', 66') pour West Ham.

Conclusion

C’est un mois de novembre qui se termine sur une note plutôt étrange. Alors qu’on venait de voir Manchester United faire leur match référence de la saison en championnat contre Blackburn et par la même occasion prendre la tête du championnat, United s’est fait éliminer de sa Carling Cup. Et de quelle manière. Une bonne raclée 4-0 qu’on a encore du mal à comprendre même si à choisir on préfère qu’il en soit ainsi et pas le contraire. La qualification pour les 8ème de finale de la Champions League est ,en revanche, elle bien assurée. Un bilan plutôt positif donc en espérant que l’on reste sur notre dernière prestation en championnat et pas sur cette erreur de parcours contre West Ham. Histoire de capitaliser et de monter en puissance dans une saison qui ne fait que commencer.

Nous voilà maintenant en décembre pour un mois synonyme de fêtes de fin d’année, d’abus etc sauf qu’il y en a qui bossent ! Comme d’habitude en Angleterre, pas de trêve de fin d’année. In England we play. Ce mois charnière permet en général de bien décanter les choses. United débutera par le dernier match de la phase de poules de la Champions League contre Valence à Old Trafford. Le premier match de championnat contre Blackpool ayant été annulé et reporté à une date ultérieure restant à définir, en raison des conditions climatiques. Ca c’était la partie cool en fait. Puisque les Reds recevront ensuite Arsenal avant un déplacement chez les Blues de Chelsea une semaine plus tard. En gros ça passe ou ça casse. Le Boxing Day se jouera à Old Trafford face aux Black Cats de Sunderland avant un déplacement à Birmingham deux jours plus tard seulement pour conclure.

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