Interview : Carrick, Rooney et Brown

Wayne Rooney, Wes Brown et Michael Carrick se confient à Inside United et parlent de leur vie en tant que Red Devils et racontent les anecdotes de Carrington.



Quels ont été les meilleurs joueurs de United cette saison selon vous, sachant que Berba, Nani et Vida ont été mentionnés par les fans ?

Carrick : Je dirais Nani en raison des buts qu’il a marqués, de ses passes décisives et pour l’ensemble de ses performances cette saison. Il a apporté beaucoup à l’équipe.

Rooney : Je dirais Berba. Il a marqué beaucoup de buts et particulièrement des buts importants pour nous. Et puis les attaquants doivent être solidaires entre eux.

Brown : C’est difficile à dire, mais je dirais Vida, suivi de près par Nani et Chris Smalling qui a vraiment bien joué lors de sa première saison.

Vous arrive t-il pendant la saison de rêver de certains matchs ou de moments particuliers ?

Rooney : La veille d’un match, je demande toujours à Albert (l’homme qui s’occupe des maillots) quelle tenue on portera, maillot, short, chaussettes, de façon à essayer de visualiser le match et de me voir marquer un but.

Brown : Ouai, il se réveille en criant "yeah!" comme s’il célébrait un but.

Carrick : Je dors mieux maintenant avant un match que lorsque j’étais plus jeune. Je n’ai jamais été particulièrement nerveux mais étant plus jeune, j’avais toujours ce sentiment d’excitation et j’étais impatient que le match commence. Maintenant, après une semaine passée avec mes enfants, je dors très facilement.

Vous arrive t-il pendant un match, en voyant le stade rempli, d’avoir à vous pincer et de vous dire que vous êtes un joueur de foot professionnel qui joue à M-U ?

Brown : On ne pense pas vraiment à ça pendant un match parce que vous essayez juste de faire votre boulot.

Rooney : Ouais comme l’a dit Wes, on a pas vraiment le temps de penser à ça sauf si peut-être il y a un joueur à terre blessé et qu’il y a un long arrêt de jeu.

Carrick : Parfois quand vous jouez des matchs importants et que vous menez largement et qu’il a un arrêt de jeu, ça peut arriver de regarder ce qui se passe autour, surtout si l’ambiance est bonne. Mais comme l’ont dit les autres, la plupart du temps on est concentré sur la tâche à accomplir.



Quand on voit des photos prises à l’entrainement, il semblerait que vous avez de bons moments de rigolade parallèlement aux efforts que vous fournissez. Est-ce bien représentatif de ce qui se passe ?

Rooney : Oui, bien sur. Vous savez, c’est fantastique d’être dans un grand club comme celui là. Il y a toujours beaucoup de plaisanteries échangées, le plus souvent à l’intention de Wes.

Brown : Absolument !

Apparemment Wayne et Fletch sont toujours en train de mijoter quelque chose. Est ce vrai ?

Brown: J’inclurais Nani aussi.

Carrick : Ando (Anderson) également.

Rooney : Fletch et moi nous nous entrainons mutuellement.

Brown : On dirait deux gamins.

Rooney : Carrers [Carrick] n’est jamais très loin, en train de sourire.

Carrick : Je ne veux pas trop m’impliquer dans ces histoires parce que ça revient toujours vous hanter par la suite. Donc, je me tiens à bonne distance.

Rooney: Ouai! Carrers concocte les plans, Fletch et moi on les met à exécution.

Carrick : Et Wes est la cible.

Brown : Pas la seule cible quand même ! Mais bon, ça ne me dérange pas parce qu’on rigole toujours beaucoup. Il ne faut pas oublier l'un des intendants John Campbell. On lui en fait voir de belles chaque jour mais il le prend très bien. C’est un mec génial.

Est-ce que des vêtements un peu louches sont encore suspendus dans les vestiaires ?

Rooney : Plus tellement maintenant.

Carrick : Il faut surtout se préparer à recevoir des chaussettes sales ou des bandes de strapping une fois l’entrainement terminé.

Giggsy semble être une sorte de dieu dans le vestiaire, est ce qu’on peut le taquiner ou est–il intouchable ?

Rooney : Son casier lui ne l’est pas ! (rires)

Carrick: Mais personne ne le taquine réellement. Il y a ce respect envers lui.

Brown : C’est pareil avec Scholesy.

Carrick : Ça ne les empêche pas de plaisanter pour autant. Giggsy peut être très silencieux et d’un coup balancer une vanne très sèche.

Quel a été le moment le plus drôle à Carrington ?

Rooney : Forcément, un moment qui implique Gary Neville

Carrick : Une fois, on a coupé la paire de crampons de quelqu’un il me semble (rire général).

Rooney : Fletch et moi avions coupé une paire de crampons appartenant à Wes. On les a bien disposés de sorte qu’il ne s’aperçoive de rien. Mais quand il a voulu les mettre, cela lui est tombé dans la main (rire général).

Brown: Je me suis vengé, ne vous inquiétez pas !

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