Chaque mois, Manchester Devils vous propose de découvrir les joies du vrai football avec le mensuel So Foot. Pour fêter le numéro 50, l'équipe de SF nous propose un numéro exceptionnel à la gloire du Pibe de Oro, Diego Armando Maradona.


SO FOOT fête son 50e numéro, il fallait marquer le coup.

Cela faisait longtemps que l’envie fourmillait sous les chaussettes roulées sur les chevilles, huit centimètres au-dessus de la languette, pas plus : Maradona mériterait bien un super numéro, une anthologie, un truc de dément.

Cette fin d’année paraissait l’occasion idéale : on pleurait les dix ans de l’arrêt de sa carrière, et So Foot alignait son cinquantième jongle d’affilée, les mains sur les hanches.

Donc, Maradona.

Ce qui est très commode avec Maradona, c’est qu’il s’agit ni plus ni moins que d’un sommaire So Foot vivant : le joueur, l’homme, le personnage, l’icône, l’enfant, le rebelle, il y a toute l’âme de So Foot dans ce mètre soixante cinq environ - il se tasse avec l’âge.

Ce numéro exceptionnel de So Foot pèse rien moins que 148 pages. 148 pages au détour desquelles on croise aussi bien Emir Kusturica que Cesar Menotti, Eric Cantona ou Carlos Bilardo; Bernd Schuster, Manu Chao, Claudio Gentile ou ces valeureux Anglais de 86 (Butcher, Shilton, Fenwick, Reid, Beardsley) qui racontent, chacun de leur point de vue, le "but du siècle" qui leur file encore des cauchemars, eux les plots du slalom géant du nain argentin; Francisco Cornejo, l’entraîneur des premiers pas, Jorge Valdano ou Jorge Cyterszpiler, son premier agent. Il avait 16 ans. Ricardo Pellerano et Roberto Mouzo, les capitaines respectifs d’Argentinos et Boca Juniors, époque Diegoool, les "Barcelonais" Francisco Carrasco, Bernd Schuster ou Corrado Ferlaino, président du Napoli d’alors, ou encore le Sévillan Del Nido... tous ont acceptés de se confier sur "leur Maradona".

Toutes les étapes de la vie du Pibe sont racontées par ses proches, ses amis ou ses ennemis. Même les plus insolites comme ces sept semaines de stage intensif avec un préparateur physique perso nommé Ben Johnson, en 97. L’immense Benjamin raconte pour la première fois en détail ces semaines un peu folles passées avec Diegro.

Il y a aussi Goyo, l’ami d’enfance et le partenaire idéal, resté dans la misère de Villa Fiorito, bidonville cradingue, la faute à une vilaine blessure, qui raconte son Maradona à lui, celui qui avait entre 8 et 18 ans, l’enfance d’un chef indien qui deviendra roi du monde. C’est Cochise qui nique les cow-boys.

Tous les Maradona sont là, celui de Villa Fiorito, de Buenos Aires, de Barcelone, de Naples ou de Séville. Celui de l’équipe nationale argentine, aussi. Celui de la déchéance, enfin, des arrêts cardiaques et des séjours cubains. A travers des reportages, des entretiens, des portraits, les meilleures interviews de Diego, So Foot retrace la vie de Diego telle que vous ne l’avez jamais lue.

Le numéro 50 de So Foot paraîtra le 30 novembre dans votre bureau de presse / kiosque habituel, au prix de 6,95 euros incluant un DVD exceptionnel de 75 minutes, 3,50 euros pour le numéro sans le DVD (avouez que ce serait quand même dommage).

En attendant, vous pouvez toujours retrouver So Foot via leur site Internet.

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